

L’équilibre Vie Pro et Perso : La Grande Illusion
et Comment J’ai Décidé de la Rejeter
Il y a des moments dans la vie où l’on prend soudainement conscience de l’absurdité de certaines situations. Pour moi, l’un de ces moments a eu lieu en 2011, lors d’une réunion de travail typique à la Sécurité sociale. Vous savez, ce genre de réunion où l’on parle de priorités… celles qui changent aussi vite qu’on essaie de les définir.
Ce jour-là, mon chef m’a annoncé avec beaucoup de sérieux : « Tu as cette priorité, mais à la prochaine réunion, je te dirai que c’est l’autre sujet la priorité. » Et là, j’ai eu une révélation. Non pas sur l’importance des priorités – non, ça c’est pour les manuels de management – mais sur l’absurdité du système. Le plus beau ? Mon chef le savait aussi. J’ai éclaté de rire intérieurement. Ce moment, aussi ironique soit-il, m’a en fait soulagée. J’ai réalisé que si même nos supérieurs admettent en secret le chaos ambiant, alors pourquoi se laisser écraser par la pression ?
Mais le monde du travail ne manque jamais d’occasions de vous rappeler que vous n’êtes jamais complètement à l’abri. Quelques années plus tard, un autre moment clé a changé ma perspective. Ma cheffe de l’époque m’a accusée de ne pas avoir fait un travail, alors que j’avais précisément demandé son aide. Non seulement elle a refusé de m’aider, mais elle a aussi remis en cause mon intégrité professionnelle. Une double claque ! Mais cette fois, j’ai pris du recul. J’ai compris que parfois, les reproches en disent plus sur ceux qui les formulent que sur ceux qui les reçoivent. En décidant de ne plus accepter ce genre de critique, j’ai réaffirmé ma confiance en moi, en mes compétences, et surtout, en mes priorités. Mes enfants, malgré tout, restent ma plus grande source de joie, bien au-delà de toute performance au travail.
Ma carrière m’a apporté bien des défis, mais aucun n’a été aussi marquant que le rhumatisme articulaire qui s’est manifesté à 24 ans. Cette douleur, déclenchée par un harcèlement moral dont je n’ai pleinement pris conscience que 15 ans plus tard, a profondément influencé ma manière de vivre et de travailler. Ce fut une leçon brutale mais nécessaire. Grâce à elle, j’ai trouvé le courage d’imposer mes conditions de télétravail dès 2010 – bien avant que ce ne soit à la mode – et de prendre des décisions audacieuses, sachant que mon corps avait des limites claires.
Cette maladie m’a aussi donné un cadeau inattendu : une empathie profonde pour les « douleurs silencieuses », celles que l’on ne voit pas mais que beaucoup portent chaque jour. Pour gérer le stress et les douleurs, j’ai découvert des alliés précieux : la sophrologie et l’aromathérapie. Elles ont été mes premiers remparts, réduisant le stress et apaisant mon corps. Plus tard, l’hypnose et la réflexologie sont venues compléter cette boîte à outils du bien-être, m’offrant un équilibre que je n’aurais jamais cru possible.
Alors, pourquoi vous raconter tout ça ? Parce que je suis convaincue que vous, qui lisez ces lignes, vous reconnaissez dans une partie de cette histoire. Peut-être vous sentez-vous parfois écrasé par des priorités contradictoires, ou blessé par des critiques injustes. Peut-être même que vous portez en vous une douleur silencieuse que personne ne voit. Mais rappelez-vous, rien n’est insurmontable. Il existe des solutions – souvent simples, parfois inattendues – pour retrouver votre équilibre.
Et si jamais vous ressentez le besoin d’en discuter, d’explorer des solutions adaptées à votre situation, je suis là. Mais pour l’instant, prenez une grande respiration, relâchez les tensions… et souriez. Vous êtes plus fort(e) que vous ne le pensez.


Cabinet de sophrologie, réflexologie et hypnothérapie à Angers.
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